Le mépris de la gestion de l’énergie par notre gouvernement

Dans un monde confronté à l’urgence climatique et à l’inégalité croissante, la lutte pour un avenir durable et équitable n’a jamais été aussi cruciale. Les questions de privatisation de l’énergie et les projets destructeurs des grandes sociétés soulèvent des enjeux fondamentaux concernant notre rapport à la nature et à la société. Via ce manifeste, nous souhaitons mettre en lumière les impératifs écologiques qui doivent guider nos choix politiques et économiques. Nous souhaitons plaider pour une gestion publique et durable de l’énergie, essentielle à la préservation de notre environnement et à la justice sociale.

La privatisation de l’énergie : Un modèle qui ne convient pas

La privatisation du secteur de l’énergie a souvent été présentée comme une solution pour accroître l’efficacité et l’innovation. Cependant, l’expérience a montré que la logique de profit à court terme qui guide les entreprises privées est en contradiction flagrante avec l’impératif essentiel… celui de la transition énergétique. Les tarifs de l’énergie s’envolent, aggravant la précarité énergétique pour les plus démunis, tandis que les investissements nécessaires pour une transition écologique vers des sources renouvelables sont constamment différés. Cela, tristement, au profit de projets plus rentables à court terme.

Leurs projets pharaoniques, fardeau pour l’écologie

Nous en sommes témoins chaque soir en regardant les JT : De grands projets industriels et énergétiques portés par de puissantes multinationales se multiplient. Ils entraînant avec eux une destruction massive de la biodiversité et une augmentation des émissions de gaz à effet de serre. Ces projets, souvent justifiés par la croissance économique, ignorent les coûts écologiques et sociaux réels. Ils incarnent une vision obsolète d’un développement centré sur l’exploitation sans limite des ressources naturelles. Néanmoins, parmi les projets immobiliers, certains se montrent soucieux de la question écologique avec des normes de durabilité. La plupart devraient les prendre pour exemple. Nous vivons dans un monde fini : préservons-le !

Vers une gestion durable de l’énergie

Face à ces défis, l’impératif écologique nous oblige à repenser radicalement notre approche de l’énergie. Cela implique de reconnaître l’énergie non pas comme une marchandise, mais comme un bien commun essentiel à notre survie et bien-être. La transition vers des énergies renouvelables, gérées de manière publique et transparente, est indispensable. Cette transition doit être planifiée démocratiquement, en mettant l’accent sur la réduction de la consommation énergétique et l’efficacité, tout en assurant un accès équitable à l’énergie pour tous.

La lutte pour une gestion publique de l’énergie

La remunicipalisation de l’énergie, c’est-à-dire le retour à une gestion publique, apparaît comme une réponse concrète aux dérives de la privatisation. Des villes et des régions à travers le monde ont déjà entamé ce processus, en reprenant le contrôle de leurs services énergétiques pour investir dans les renouvelables, réduire les tarifs pour les citoyens, et garantir une gouvernance transparente et participative. Ces initiatives montrent que la gestion publique de l’énergie non seulement est possible, mais qu’elle est également plus à même de répondre aux enjeux écologiques et sociaux de notre temps.

Agir ensemble pour le futur

La lutte pour un avenir durable est l’affaire de tous. Elle nécessite l’engagement des citoyens, des collectivités, et des états pour repenser nos modes de vie, nos économies, et la manière dont nous interagissons avec notre planète. La transition écologique doit être justement financée, en veillant à protéger les plus vulnérables et à créer des emplois durables. Elle doit être envisagée non comme un fardeau, mais comme une opportunité de construire une société plus juste et résiliente.

Les enjeux écologiques de notre époque appellent à une remise en question profonde de nos systèmes économiques et énergétiques. La privatisation et les projets destructeurs des grandes sociétés ne font qu’exacerber la crise climatique et l’injustice sociale. Il est temps de reconnaître l’énergie comme un droit humain fondamental et de la gérer comme un bien commun, dans l’intérêt de tous.